Environnements de travail et DET

Les environnements de travail

Les environnements de travail sont l’ensemble des conditions matérielles, services et moyens mis à disposition des salariés pour la réalisation de leur travail

Anciennement connus sous le nom de « Services Généraux », les environnements de travail représentent la mise en cohérence d’éléments support de la vie au travail concourant à l’obtention de valeur ajoutée pour les collaborateurs, de coûts contrôlés, et donc d’une performance globale maximisée.
La vocation « Services Généraux » a été complétée par des compétences en psychologie, sociologie, communication, développement durable et transformation numérique.
 
Les environnements de travail sont parfois connus sous l’appellation anglo-saxonne « Facility Management » – ou  « FM » – qui a la connotation d’activités externalisées et souvent regroupées par famille dans des contrats (type « Total FM »).

Quels sont les enjeux pour la profession ?

Les Directeurs des environnements de travail sont les garants de la performance économique, sociale et environnementale de l’entreprise.

Un moteur de la performance économique

Par son activité, le Directeur des environnements de travail permet à son entreprise de rationaliser ses dépenses en immobilier, maintenance, entretien, nettoyage, prestations externes divers, etc.
Les environnements de travail sont aussi des facteurs déterminants pour attirer les jeunes talents alors que les nouvelles générations ne considèrent plus le salaire comme seule motivation pour rejoindre une entreprise.

Un rôle direct sur la santé, le bien-être et l'égalité des chances au travail

Les environnements de travail agissent sur la performance sociale en proposant des espaces et des services adaptés à la diversité de profils des collaborateurs.

Une source d'économie d'énergie et de lutte contre le gaspillage

Parce qu’ils sont majoritairement en charge de la gestion immobilière et des démarches RSE, les Directeurs des environnements de travail sont en première ligne pour économiser l’énergie des bâtiments et lutter contre le gaspillage au sein des entreprises.

Que pèse le marché des environnements de travail dans l’économie ?

A l’échelle de l’économie française, les environnements de travail équivalent à un budget global de 204 milliards d’euros (loyers compris) et plus d’1 million d’emplois (internes ou agents d’un prestataire), dont la plupart ne sont pas délocalisables. Ces chiffres ressortent de notre étude 2020 sur l’environnement de travail en France.

Quel est le périmètre de responsabilités des environnements de travail ?

Le périmètre de responsabilités des environnements de travail varie d’une entreprise à l’autre, cependant à partir de la diversité des responsabilités de ses adhérents, l’IDET retient dans son périmètre type quatre grandes familles d’activités :

  • L’immobilier : gestion des baux, recherche de sites, négociation, property management, travaux, etc.
  • L’exploitation technique des bâtiments : maintenance des équipements, maîtrise énergétique, sécurité et sûreté, propreté, réparations et petits travaux, etc.
  • Services aux utilisateurs : services attachés au bâtiment (accueil, restauration, etc.) ou à destination des utilisateurs finaux (courrier, conciergerie, etc.)
  • Moyens mis à disposition : moyens matériels (véhicules, matériel informatique, etc.) ou services (téléphonie mobile, déplacements, travail délocalisé, etc.)

Comment se situent les environnements de travail dans l’entreprise ?

Les environnements de travail bénéficient ou non d’une direction dédiée, selon la taille de l’entreprise et son organisation, et est rattaché alternativement à la Direction générale, la Direction des ressources humaines, la Direction Administrative et Financière (DAF), voire d’autres directions.
 
Le DET travaille en collaboration avec les autres directions de l’entreprise de par l’interaction existante entre les environnements de travail et les conditions de travail opérationnelles et les éventuelles contraintes financières, réglementaires ou sociales.
 
Il est aussi l’interlocuteur privilégié des salariés en tant qu’utilisateurs finaux des environnements de travail, ainsi que des instances représentatives du personnel (IRP).

 

Retour sur l’évolution des environnements de travail

En adoptant les environnements de travail comme nouvel intitulé de la profession en 2012, la fonction n’était qu’à une étape intermédiaire de son évolution. Comparée à la vision de support à l’activité opérationnelle qu’avait l’intitulé « Services Généraux », la notion englobante d’environnements de Travail a laissé ouverte l’interprétation d’un portefeuille élargi de responsabilités. De nouvelles méthodes et finalités se sont imposées dans le même temps.
 
L’ensemble des mutations impactant le profil, le métier et le marché des environnements de travail ont des origines bien différentes. Elles proviennent en interne de l’évolution des stratégies et des pratiques en matière d’immobilier, d’exploitation et de services. Un raisonnement par finalités a laissé place au traditionnel raisonnement par métier où l’on cherche à identifier les synergies, la performance et la valeur ajoutée. Ces transformations émanent également en externe de tendances de marché ou de nouvelles réglementations qui touchent directement les règles du jeu et façons de travailler des professionnels des environnements de travail.
 
Quelles que soient leurs origines, ces phénomènes ont un effet visible sur les principales caractéristiques des trois grandes dimensions des environnements de travail que sont le profil de ses hommes et femmes, leur périmètre et manière de fonctionner, ainsi que le poids de leur activité dans l’économie. En effet, ces tendances ont contribué à une professionnalisation du métier de directeur des environnements de travail qui s’exprime par des qualifications, responsabilités et expériences plus importantes. Elles se traduisent aussi par des attentes de la part des entreprises plus exigeantes. Sur la manière de travailler, les professionnels ont dû également s’adapter en permanence au niveau de qualité que l’on attend d’eux, mais aussi aux possibilités offertes par le marché, tant sur les modalités que sur les contenus des contrats de prestation. Ainsi, nombreuses ont été les ruptures de marché, dérégulations ou apparitions de nouvelles normes affectant les thématiques habituelles du scope des environnements de travail.

Qui sont les Directeurs des Environnements de Travail ?

Directeur des Environnements de Travail, des Services ou Moyens Généraux, Facility Manager... qui sont-ils ?

Derrière l’intitulé de DET se trouvent de nombreuses formulations correspondant à des situations propres de chaque organisation : directeur immobilier, directeur des moyens généraux, directeur des achats, etc.
 
Le DET est aussi appelé « Facility Manager » lorsqu’il met en application un concept de gestion particularisée de l’externalisation ou de la sous-traitance de tout ou partie des fonctions « support », nécessaires au fonctionnement, à l’entretien et à la maintenance d’un ensemble immobilier en exploitation.

Quel est le profil-type du DET ?

D’après l’étude socio-économique de l’IDET  publiée en 2020, voici les caractéristiques types du profil d’un(e) DET :

  • 50 ans en moyenne
  • Bac+5 ou plus
  • 25 ans d’expérience en moyenne
  • 69 k€ de rémunération annuelle brute en moyenne

Que fait-il ?

Le DET a pour mission d’élaborer, de mettre en place et en oeuvre des moyens, des services et des procédures permettant à l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise d’assumer leurs responsabilités professionnelles dans un environnement efficace, flexible, et aussi peu contraignant que possible.
 
Ses responsabilités varient d’une entreprise à l’autre, cependant à partir de la diversité de ses adhérents, l’IDET retient dans son périmètre type quatre grandes familles d’activités :
 
  • L’immobilier : gestion des baux, recherche de sites, négociation, property management, travaux, etc.
  • L’exploitation technique des bâtiments : maintenance des équipements, maîtrise énergétique, sécurité et sûreté, propreté, réparations et petits travaux, etc.
  • Services aux utilisateurs : services attachés au bâtiment (accueil, restauration, etc.) ou à destination des utilisateurs finaux (courrier, conciergerie, etc.)
  • Moyens mis à disposition : moyens matériels (véhicules, matériel informatique, etc.) ou services (téléphonie mobile, déplacements, travail délocalisé, etc.)

Ces périmètres sont de plus en plus grands, qu’ils s’agissent de la surface de bureaux gérée ou du nombre de responsabilités dans leur portefeuille :

68 %
des DET/RET ont vu leur périmètre de responsabilités augmenter en 2020.

Avec qui travaille-t-il ?

Pour être gage de performance, le DET collabore avec les autres directions de son organisation et les acteurs pertinents (notamment les représentants du personnel). A l’écoute du besoin des utilisateurs finaux (salariés), il met en œuvre les environnements de travail du quotidien avec les moyens dont ils disposent et les contraintes qu’il a.

S’agissant d’un marché largement concerné par l’externalisation des prestations, son dialogue avec les fournisseurs et prestataires de services est particulièrement stratégique (système de fonctionnement, mutualisation des moyens, intégration des innovations, investissements, etc.).

Comment recruter un DET ?

Pour en savoir plus sur les responsabilités concrètes d’un DET, nous vous invitons à consulter les fiches de poste de l’IDET sur les métiers de DET, Responsable environnements de travail (RET) et responsable FM de site qui ont été éditées par la Commission des Solidarités de l’IDET.

Une plateforme RH avec CVthèque est également disponible sur le site de l’IDET.